petit-bouddha Invité
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Posté le: Lun Nov 18, 2002 11:22 am Sujet du message: Pline et l'esclavage |
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bonjour a tous
voila je suis en fac d'histoire et notre professeur nous a demandé de faire un commentaire de texte sur un document de Pline
je ne sais pas comment faire puisque je n'ai jamais fait de commentaire de ma vie. quelqu'un pourrait il m'aider à faire un plan?
voici le texte:
C. Pline à son cher Acilius salut.
Voici une terrible aventure qui pourrait être racontée ailleurs encore que dans une lettre. Larcius Macedo, un sénateur prétorien, a été victime de ses esclaves. C'était d'ailleurs un maître orgueilleux et cruel, dont le père avait été esclave et qui l'avait trop oublié - à moins qu'il ne s'en souvînt trop. Il prenait un bain dans sa villa de Formies. À l'improviste, ses esclaves l'entourent, l'un le prend à la gorge, l'autre lui frappe le visage, un autre lui meurtrit la poitrine, le ventre, et détail horrible, les organes le plus intimes. le croyant mort, ils le jettent sur le pavé brûlant, pour s'assurer qu'il ne vit plus. Lui, ayant perdu ou feint d'avoir perdu connaissance, reste immobile à terre, faisant croire à une mort complète. Alors seulement, comme si la chaleur lui eût causé un évanouissement,on l'emporte.des esclaves plus fidèles le recoivent, ses concubines, criant et hurlant, accourent. de sorte que, réveillé par les voix et ranimé par le fraîcheur de la pièce, il entrouvre les yeux et fait quelque mouvement, laissant voir -désormais sans courir de risque- qu'il vivait encore. Fuite générale des esclaves ; beaucoup ont été arrêtés, les autres sont cherchés. Quant au maître, rappelé avec peine à la vie pour quelques jours, il mourut non sans la consolation du chatiment des esclaves, ayant été vengé de son vivant, comme les autres le sont après leur mort.
tu vois combien de périls, combien d'outrages, combien de dérisions nous devons redouter. Et qu'on n'aille pas se croire en sûreté parce que l'on es- de caractere indulgent et doux ; car ce n'est pas un froid calcul qui conduit à l'assassinat des maitres , mais l'impulsion criminelle.
Mais assez sur ce sujet. Apres cela,qoui de nouveau?qoui?rien; autrement, je continuerai, il me reste encore de la place et le jour étant jour de vacances permettrait de s'étendre. J'ajouterai un détail qui me vient fort à propos à l'esprit, encore au sujet de Macedo. Il était aux bains publics, à Rome , quand arriva un incident digne d'attention et, comme l'évenement l'a montré, un vrai présage. Son esclave avait touché légérement un chevalier romain pour qu'il les laissât passer; celui-ci se retourna et administra non à l'esclave qui l'avait touché, mais à Macedo lui-même un soufflet tel qu'il fût sur le point de tomber. Ainsi les bains ont été graduellement pour lui occasion d'outrage d'abors, puis de mort.Adieu.
Pline le Jeune, Lettres III, 14
je vous en remercie
petit-boudha |
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